Objectif et Confiance : puissance ou paradoxe ?
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Faut-il avoir confiance en soi pour avoir des objectifs
ou
Faut-il avoir des objectifs pour gagner en confiance ?
« Il ne faut pas penser à l'objectif à atteindre, il faut simplement penser à avancer.
C'est ainsi, à force d'avancer, qu'on atteint ou qu'on double ses objectifs, sans même s'en apercevoir. »
Bernard Werber, écrivain français
Ce raisonnement ressemble au paradoxe de l'oeuf et de la poule : qui de l'oeuf ou de la poule est apparu en premier ?
Et si on n'avait jamais de réponse ?
Devrait-on s'interdire les oeufs et les poules sous prétexte de ne pas pouvoir comprendre qui était là avant ?
Autrement dit : dois-je me couper du monde si je n'ai pas les explications que j'attends ?
Je crois plutôt que le monde est un vaste terrain de jeu, (ou « d'expériences » pour ceux qui refusent de jouer ;-) ) et que, même si on ne connait pas toutes les règles du jeu : nous en sommes acteurs !
D'ailleurs, quand je joue au Monopoly (mondialement connu), ou à n'importe quel autre jeu : ai-je besoin de savoir qui a conçu le jeu pour m'amuser ?
Peu d'enfants poseraient de telles questions, ou en tout cas cela ne bloquerait pas leur plaisir de jouer...
Il me semble que nous « adultes » avons souvent cette problématique : « Si je ne comprends pas comment ça fonctionne, je ne participe pas ».
Est-ce utile et bénéfique ? Pour le garagiste qui répare le moteur de notre voiture : oui, c'est utile de comprendre comment la mécanique fonctionne, pour nous, dans la plupart des cas : non. D'ailleurs notre monde est si complexe que si nous devions comprendre tout ce qui se passe, nous en mourrions probablement : heureusement que nous n'avons pas à comprendre comment notre cœur bat pour qu'il batte;-) !
Pour moi, la vie est un vaste jeu qui débute à notre naissance (voire même à notre conception) et se termine à notre dernier souffle. Notre rôle est d'avancer sur ce terrain immense, de nous y amuser, ou simplement d'être là, et pas seulement de jouer à faire (ni même de trimer !).
La partie se terminera un jour. D'ici là autant en profiter pour s'amuser avec ce qui se présente : les opportunités comme les obstacles... Nous pouvons même transformer les obstacles en opportunités, j'adore !
Voilà, je crois avoir planté le décor, euh, le plateau de jeu... je vais pouvoir revenir à l'oeuf...
euh, à la confiance, ou à l'objectif.
Par quoi commencer ?
Par ce que j'ai sous la main, à savoir mon objectif après avoir écrit le brouillon de cet article, à savoir : faire un gâteau pour répondre à la demande de ma fille.
Vais-je avoir assez confiance en moi ? Qu'est-ce que cela veut dire ?
Est-ce que par confiance, j'entends l'assurance que mon gâteau soit réussi ?
Ou simplement l'envie qu'il soit réussi ?
Connaissant mes compétences culinaires (et les bizarreries associées) : si je veux être sûre du résultat, autant ne pas m'y mettre !
Je crois que ce qui compte c'est la « perfection » : alors je préfère me rétracter (trouver une excuse, ou simplement refuser de faire ce gâteau). Non je ne suis pas capable, avant de le commencer, d'être sûre que le gâteau sera réussi.
Dois-je alors y renoncer ?
Dois-je refuser d'avancer vers mon objectif sous prétexte que je ne suis pas sûre de l'atteindre ?
Au fait : quel est mon objectif ?
Faire un gâteau ? En partie, car c'est plutôt : faire plaisir à ma fille.
Alors, ai-je plus de chance d'y parvenir en faisant le gâteau, au risque, bien sûr, de le rater ou en revenant sur ma promesse car je n'ai pas assez confiance en ma capacité de le réussir ?
Après toutes ces réflexions (prise de tête!), vais-je avoir le courage de me mettre à l'oeuvre ?
Ah,voici un nouveau mot : « courage ». Intéressant, je crois qu'il est bien utile, et précède la confiance. Je crois qu'on ne parle pas assez de cet ingrédient bien utile.
L'exemple du gâteau peut paraître bien anodin (et même idiot pour les bons pâtissiers)... mais il me semble significatif et représentatif de certaines de nos attitudes dans la vie.
Je n'ose pas avoir d'objectifs et je me coupe de mes envies de peur de ne pas pouvoir les réaliser. Alors j'étouffe ma confiance et me rétracte.
C'est bien sûr un cercle vicieux...
Ma confiance chute et mes objectifs se rétrécissent.
Scoop :
il ne tient qu'à nous de remplacer ce piège par un cercle vertueux :
je me fixe de petits objectifs (c'est à dire enthousiasmants, de vraies enVies cf. carte-coach n°19) et j'avance pas à pas vers eux, au rythme qui me correspond... Ainsi ma confiance, soutenue par mon courage, grandit.
Si l'enjeu est de participer, pas de gagner, ni même de réussir, cela devient un vrai jeu, de + en + plaisant, de + en + vivant.
La confiance grandit, fluctue aussi et les objectifs affluent.
La prochaine difficulté sera de choisir lequel choisir parmi tous ces objectifs SUPER.
Car oui, il y aura toujours des difficultés et des obstacles...
et nous serons là pour les transformer en opportunités... pour jouer avec encore davantage de confiance, de conviction et d'enthousiasme.
Là il est temps d'aller plonger mes mains dans la farine !
Je ne savais pas en acceptant de faire ce gâteau qu'en prime j'allais pondre un article ;-)
et voici le fameux gâteau...
Merci à mon conjoint pour la photo.
Joyeux anniversaire à notre fille...
A vos objectifs pour gagner en confiance ? ou bon appétit dans le jeu de la Vie
Corinne pour BoB www.objectifBonheur.com
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