Comment faire le tri dans ses envies ?
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« J'ai soudain le sentiment étrange d'être en harmonie avec moi-même, tout est parfait en cet instant, la douceur de la lumière, ce petit parfum dans l'air, la rumeur tranquille de la ville. J'inspire profondément car la vie me parait alors si simple, qu'un élan d'amour me donne tout à coup envie d'aider l'humanité tout entière. »
dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mes centres d'intérêts sont multiples, mes idées sont légions.
Mais mon temps et mes actions ne sont pas en phase avec ces énergies foisonnantes.
Comme Amélie Poulain, j'ai assurément envie d'aider l'humanité toute entière... d'ailleurs BoB en est un signe.
Que faire face à cette sensation d'envahissement ? Ce trop plein de projets !
J'ai la chance de m'être offert une grande liberté (j'exerce d'ailleurs en libéral). Pourtant, je le constate au quotidien cela ne suffit pas. La sensation d'avancer est donnée par la poursuite d'un objectif, avoir un cap parmi les multiples possibles.
Je vis dans une abondance d'informations, de ressources et d'idées.
Pour autant, qu'est-ce que j'en fais ?
Cette abondance est source de confusion si je ne la canalise pas pour bénéficier de son énergie.
Telle l'eau de la montagne qui produit de l'électricité si on la dirige vers une turbine...
Comment canaliser mes énergies pour produire ? pour produire quoi ?
En partant de mes envies multiples, j'ai besoin d'identifier une direction pour canaliser mon énergie libre.
Que mon énergie alimente un projet spécifique plutôt que de se répandre sans objectif déterminé.
Avant d'en arriver à définir mes objectifs REPERES, il est utile d'accueillir ce qui me fait vibrer (mes enVies).
Se limiter aux envies ne sufit pas. Comme si j'avais passé ma journée devant mon armoire pleine de vêtements à me demander ce que j'allais mettre, à apprécier chaque vêtement mais sans oser choisir. Ainsi, le soir je me couche sans être sortie. Ainsi, je passe à côté de moi, de cette journée de vie.
Je ne crois pas que j'ai à faire le tri dans mes projets car j'aime leur complémentarité, leur globalité.
Alors, faire le tri dans mes envies, c'est non pas les sacrifier, c'est m'occuper d'une chose à la fois, en mode Kaizen (technique des petits pas).
Ce matin, mon action a été de me livrer à vous, dans mes indécisions face à ce trop plein d'envies.
Comme il me tient plus à cœur de partager que de me livrer, cet article est aussi l'occasion de vous inviter à faire le tri dans vos envies, vos priorités, pour éclairer vos choix.
À toi de lister tes projets pour choisir sur lequel avancer aujourd'hui !
S'il te fait vibrer, je suis sûre que c'est une merveilleuse contribution à notre monde.
Pense à le faire par écrit, cela demande un peu de courage, et c'est bien plus puissant.
Avant de publier cet article, j'ai relu : « Se changer, changer le monde » cet ouvrage collectif si simple et si puissant.
Ce que j'en retiendrai, c'est que la clé, c'est de partir de soi.
Comme nous y invite également Jacques Attali dans "Devenir soi" livre évoqué par BoB il y a 2 ans (lien).
En prenant soin de moi, j'ai le pouvoir de me changer et de changer le monde... Un pas à la fois...
en bonus, cet ancien article de BoB sur changer : http://objectifbonheur.com/blog-objectif-bonheur/entry/changer-ou-ne-pas-changer-est-ce-la-question-1
Merci de ton accueil pour ce sujet. S'il te plaît, ose le partager avec tes proches.
De tout cœur,
Corinne
Commentaires
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Bonjour Corinne
Ton article me fait réagir, et je peux te donner mon premier jet à ce propos:
Quand tu dis que BOB est une mini-preuve, pourquoi minimiser ? c'est ta preuve et elle est aussi grande que toi et ne pas la comparer aux preuves des autres et du monde entier.
Pourquoi "FAIRE" avec cette abondance d'info, ressources et idées, pourquoi "PRODUIRE", est-ce la vraie finalité ? ou est-ce le défaut de notre société ou le collectif qui pousse toujours dans ce sens, je me pose la question.
Qu'est-ce qu'un projet "STABLE" ? qui stagne ? tout bouge et rien n'est stable, tout au plus en équilibre, le référence est en soi pour cette recherche de l'équilibre, mais pour moi un projet stable est un projet mort ou qui est en train de mourir.
J'ai voulu témoigner à chaud et je n'ai pas encore relue les autres articles qui pourraient apporter encore davantage d'éléments, ce sera pour une prochaine fois.
A très bientôt pour la suite de tes partages.
Amélie