mini BoB : de l'impact de nos pensées...
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« L'homme est le reflet de ses pensées. »
James Allen
un philosophe français a affirmé bien des années plus tôt : « Je pense donc je suis. », phrase presque mythique... serait-ce donc vrai ?
Au lieu de nous limiter à la philosophie, regardons dans notre vie si cela a du sens. Nos expériences valident-elles cela ?
Si je crois qu'une chose est impossible, je vais probablement valider cette croyance en échouant... ou mieux en ne la tentant pas. Plusieurs écrivains du 20ème siècle ont exprimé cette idée. J'aime tout particulièrement la formulation de Marcel Pagnol : « Tout le monde disait : « c'est impossible », est arrivé quelqu'un qui ne le savait pas et il l'a fait. »
Si je crois que quelque chose est impossible, quels efforts vais-je mettre à le réaliser contre mes pensées ?
Voici 2 illustrations, à vous de retrouver vos expériences pour aller au-delà :
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Si je me dis que gagner au Loto est utopique parce que la probabilité est infime, il y a des chances que je ne joue pas. Alors la probabilité de gagner devient nulle, et je valide ma pensée.
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Si je me dis que ce poste qui me tente n'est pas pour moi parce que je ne suis pas assez semblable à ce que dit l'offre. Il est probable que je ne vais pas postuler car je sais bien que c'est inutile. C'est un excellent moyen pour "confirmer" que ce poste n'est pas pour moi. Et si j'ose postuler, je risque fort de mettre en avant mes craintes (ne serait-ce qu'en pensée, c'est suffisant). En parlant de mon manque de diplôme(s), de mon manque d'expérience, ou même inconsciemment car mon langage corporel va montrer mes doutes et j'ai des chances de décourager le recruteur.
Si ces exemples vous parlent... qu'en faire ?
En rester à ce constat ?
C'est pas le truc de BoB !
Quelque soit ma situation, aussi difficile soit-elle, il me reste la liberté de mes pensées.
Comme témoignage éloquent à ce sujet, je suggère la lecture de « Découvrir un sens à sa vie » de Viktor Frankl. Il en a fait l'expérience en camp de concentration durant la 2nde guerre mondiale.
Pour l'illustration précédente, si je change mes pensées, que se passe-t-il ?
Si je me dis que j'ai vraiment très envie de ce poste, je vais montrer mon enthousiasme, comme la peur, il est communicatif... Ma motivation a des chances d'être contagieuse, je vais donc intéresser le recruteur. Si j'y crois et que, du coup, je me suis réjoui(e) de cette rencontre, mon état d'esprit va être orienté solutions et les arguments vont se présenter à moi tels des leviers. Alors que dans la situation précédente mes peurs agissaient comme des barrières ou des freins.
Alors vais-je y aller avec mes freins ou mes leviers ?
NB : Je constate que au lieu de dire « penser » j'ai utilisé « je me dis que ». N'est-ce pas éloquent ?
Mes pensées ressemblent souvent à un dialogue, que dis-je un monologue intérieur. Il devient néfaste quand il tourne en boucle, il est alors source de stress. Une astuce est de sortir cela de moi en l'écrivant. Mes pensées prennent alors une autre consistance... et moi j'en prends mieux conscience.
Merci d'avance pour le partage de vos pensées...
Corinne pour BoB www.objectifBonheur.com
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Commentaires
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Bonjour,
Je me reconnais bien dans ces 2 illustrations, d'abord le loto, ça me traverse l'esprit que j'aimerais bien gagner le gros lot et quand j'approfondie la question, je ne joue pas car je suis persuadée que je ne gagnerais pas car je n'en ai pas un réel besoin, ce n'est pas un besoin vital, donc je pense que la vie ne me l'accorderais pas. Pour ce qui est du job auquel je pourrais postuler et je me retiens car je ne correspond pas au profil exactement, même si pendant un instant je me verrais bien à ce poste et là clairement je n'ose pas et donc rien ne se passe. Dans ce cas, je sais que je n'ose pas assez et que ça ne me coûte pas grand chose d'essayer de postuler et d'y croire pour que de l'autre côté ils puissent y croire aussi, le seul risque est que ça puisse marcher et que tout le monde puisse être content. J'avoue avoir peur surtout que ça puisse marcher, c'est tellement plus facile de ne rien faire et de ne rien attendre comme changement, je rêve de changement et en même temps je freine des 4 fers, c'est illogique, c'est à méditer.
Merci BOB pour cette réflexion ouverte et gratifiante.
Amélie