Ralentissement : que faire ?
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À quoi bon se presser ? ou ralentir pour réussir
« Dans tout ce que tu fais, hâte-toi lentement.. »
Proverbe français
photo https://www.flickr.com/photos/michael_speedracer/
il me semble que ce qui compte c'est de prendre le temps de savoir où on veut aller et ce qui motive cela... objectif Bonheur oblige !
Que s'est-il passé depuis la route de la foi en soi ? 6 semaines sans article, du jamais vu pour BoB.
Panne d'inspiration ou mise au point de son GPS ? Les deux, et autres bricoles...
Merci Alexandre de Céclair d'être venu me chercher à la Croisée des blogs pour le festival « ralentir pour réussir ». Cet événement est proposé par le site DeveloppementPersonnel.org
Assurément, j'ai ralenti les publications : serait-ce une stratégie pour réussir ?
Si c'est le cas, c'est génial mais c'est aussi inconscient !
Ralentir pour réussir ?
Réussir quoi ? Autrement dit : « Quel est l'objectif à atteindre ? »
En ce qui me concerne, ce fut, lors des dernières semaines principalement pour :
-
me consacrer à la rédaction d'un outil de gestion de carrière qui, je l'espère, pourra vous être utile... A découvrir à la rentrée
-
mieux identifier le rôle de BoB et son futur profil : est-il utile ? Si oui, à qui et comment ?
Est-ce une priorité pour moi ? Comment me sert-il ?
Pour ce qui vous concerne : à vous de compléter votre histoire.
Qu'est-ce qui ralenti votre vie ? En quoi cela vous parle-t-il ? Que pouvez-vous en faire ?
Cet article vous invite à explorer ces questions et à envisager des pistes de réponses.
Cette absence d'article est un vrai ralentissement, pour ne pas dire un bouchon ;-)
Pourtant ma vie est pleine d'agitation. C'est à dire que j'utilise mon temps et mon énergie pour des actions qui vont dans de nombreuses directions, avec peu de résultats ou des résultats de peu de sens. Même si, bien sûr : mon intention est bel et bien « objectif Bonheur » !
Comment savoir quand je suis dans l'action ou dans l'agitation ?
et comment profiter des ralentissements plutôt que de les subir ?
Si je considère un « bouchon » sur la route : est-ce un obstacle ou une opportunité ?
L'exemple des ralentissements de la circulation routière, me permet d'explorer mes options.
Plutôt que d'observer le flot des pensées, autre voie à grande circulation, j'opte pour les véhicules, métaphore que j'adore.
Il est plus facile d'observer un ralentissement dans le monde matériel. Donc la circulation ralentit, en quoi serait-ce un facteur de réussite ?
Comme dans toute situation, même celles où j'ai l'impression d'être victime, de multiples options s'offrent à moi, au moins en matière d'interprétation.
Admettons que me voici bloquée dans ma progression routière : qu'en faire ?
Première réaction, il paraît qu'en France on est au top pour cela : râler !
Considérer que c'est un problème et blâmer les autres : ceux qui sont sur la route en même temps que moi, les forces de l'ordre qui ne sont pas capables de débloquer cela ou pire qui doivent en être la cause, la météo car franchement il fait trop chaud (ou trop froid...) pour être bloqués ainsi...
Libre à vous de compléter avec votre imagination ou simplement vos souvenirs.
Alors, est-ce que cela me fait du bien ? Et au-delà est-ce utile ?
Dans un premier temps, j'ai l'impression que c'est presque nécessaire (ou au moins culturel, si ce n'est génétique ?) de pointer le désagrément. Cela peut me donner l'impression d'être importante... et depuis quelques années, la technologie me permet de partager cela avec le plus grand nombre : je peux appeler maman pour lui raconter ce qui m'arrive, laisse un message sur Facebook, envoyer des twitts, etc.
Une fois le constat émotionnel et le partage éploré effectués, soit la circulation a repris, et mes messages n'ont plus de sens, soit le blocage persiste et il est temps de passer à autre chose... mais quoi ?
Donc, si par chance c'est toujours bloqué :
- chance de ne pas me ridiculiser avec mes messages, j'étais en droit de me plaindre !
- chance de passer à la suite de l'expérience : qu'est-ce que ce ralentissement m'offre ?
Si j'accepte de vivre l'instant présent (alias l'instant cadeau ;-) ), je constate que cela me permet de ralentir, de débrancher mes automatismes, et même, de prendre soin de moi en étant davantage à l'écoute de mon corps.
Me voici dans la phase 2.
Au lieu d'être concentrée sur la route, me voici face à moi. Je peux ressentir la soif, les tensions dans mon corps...
Sauf si je n'ai pas ralenti dans ma tête... si mes pensées occupent toute la place, c'est que je suis restée en phase 1 : point de présent, des ruminations sur le passé et l'avenir avec les émotions associées que je génère.
En fait dans la phase 1, il n'y a que mon véhicule qui est au ralenti... et moi qui turbine dedans. Même si c'est vain, je m'agite par mes pensées et éventuellement par mes propos, tout en étant figée. C'est souvent appelé stress...
La clé pour me sentir mieux, ce que j'ai appris au fil des années, c'est d'oser sortir de cette zone connue (zone de « confort » aussi inconfortable soit-elle), celle de mes habitudes, de ce que je crois qui devrait être, pour passer à la phase 2.
La phase 2 c'est la prise de contact avec l'instant présent.
Je peux alors porter mon attention sur ma respiration, sur la position de mon corps, et les messages qui en découlent. En faisant cela, en réalité je médite !
Cela peut paraître génial, mais il y a des chances que cela me ramène vite fait à la phase 1 avec des pensées parasites sur des problèmes insolubles. Me laisser envahir par le passé ou me focaliser sur l'avenir qui ne s'annonce pas exactement comme je l'avais imaginé. Bref, investir des options auxquelles je n'ai pas vraiment accès, donc vaines.
Ce retour à la phase 1 est un parfait moyen de retourner volontairement à la phase 2 : ainsi, je deviens de plus en plus consciente. Joyeuse alternance car cela va sans doute se produire à maintes reprises : un vrai jeu !
Des aller-retours nombreux pour me rapprocher de moi-même, ou de moi-m'aime.
Et, éventuellement, cela m'ouvrira l'accès à la phase 3 : accéder au sens de ce que je vis, et décider de vivre selon mes choix.
Je contacte me responsabilité consciente : je suis pilote de ma vie.
Par exemple :
- si je suis sur la route de mes vacances, je vais contacter les intentions profondes qui font que je suis là et que j'ai décidé d'aller dans cette direction. C'est bien sûr valable de la même façon si je suis bloquée à l'aéroport (j'ai déjà donné, et je vous assure que de jouer avec la situation est d'une part bien plus confortable, et qu'en prime cela ouvre plus facilement à des résolutions).
- si c'est pour un RV professionnel, la phase 3 (en particulier si je ne me suis pas posé la question au préalable) m'offre de savoir ce que ce RV représente pour moi et de me remettre en phase avec moi.
Quand je m'offre le luxe de la phase 3, après avoir réussi à m'extraire de la phase 1 et de bénéficier des bienfaits de la phase 2 : la vie devient opportunités.
Merci de ce ralentissement qui me permet de clarifier ce qui est importe pour moi.
Ainsi, si j'ai encore envie d'avancer, j'avance avec plus de sérénité, peut-être davantage de détermination et d'enthousiasme... en phase avec moi !
Si le message qui en résulte est : je sais vers où j'ai envie d'aller et ce n'est pas dans la direction que j'avais prise. Sans doute vais-je me demander : alors qu'est-ce que je fais là ? La réponse est simplissime : voici mon nouveau point de départ...
Si vous avez besoin d'aide : utilisez votre GPS... si vous voulez en connaître le mode d'emploi : c'est le sujet d'un prochain article de BoB. A découvrir un de ces jours, en fonction des bouchons.
Guidée par la métaphore du bouchon, je me suis un peu écartée de mon intention de départ que je résumerai ainsi : il est temps pour moi de cesser de confondre m'agiter et avancer ou ralentir avec stagner.
Comment faire le lien ?
La plus grande source d'agitation est assurément mes pensées. Même dans un bouchon, surtout dans un bouchon, elles vont à toute allure, souvent sans même que j'en ai conscience. Je suis ainsi dépassée par moi-même !
Ralentir me permet de décider en conscience de mon cap et de reprendre sereinement la route malgré les inévitables embûches.
Peut-être ai-je pris un chemin de traverse pour partager ma vision. Vive les bouchons !
Ce qui me semble essentiel pour conclure, c'est de vous offrir quelques questions pour que vous puissiez apprécier la phase 2 et même accéder à votre phase 3 :
Vers quoi j'avance ? Qu'est-ce que cela signifie pour moi ?
Qu'est-ce qui se passe pour moi en ce moment ? En particulier que me dit mon corps ?
Et si je laisse de côté mes pensées et croyances : comment je me sens maintenant ?
Alors vive le prochain ralentissement s'il vous permet de vous recontacter !
Et la réussite dans tout cela ?
N'est-ce pas de se sentir bien dans sa vie ? De plus en plus en phase... en phase 3 bien sûr.
et pour conclure en mode détente, je vous suggère de consacrer 1min20 à cette vidéo vue sur FaceBook : https://www.facebook.com/kyleandjackieoshow/videos/935856086449300/
pour BoB www.objectifBonheur.com
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