Un plan d'action pour réaliser mes rêves

Comment réaliser mes rêves ?    

Le risque du plan d'action c'est qu'il devienne une liste de corvées, un enchaînement de moyens, un amoncellement de « il faut » et donc rien de très motivant !

S'il en est ainsi c'est sans doute que j'ai perdu de vue mon objectif « SUPER », que je ne suis pas en contact avec mon rêve initial, ce qui donne sens à mes actions.

Peut-être mon objectif est-il encore trop flou, pas assez concret,

Peut-être mon but est-il trop lointain, et j'ai du mal à y croire,

Peut-être mon objectif n'est-il en fait qu'un moyen et il n'est donc pas motivant pour lui-même,

Où en suis-je ?

Peut-être que mon but n'est qu'un fardeau ou un vœu pieux, du genre « je veux être meilleur(e) » ou « + ceci... » ou « - cela » ou encore « je veux arrêter de ... »... ces formulations sont des jugements négatifs sur moi-même, pas des objectifs

Peut-être mon objectif est-il simplement mal formulé...

Toutes ces raisons sont suffisantes pour que le plus beau des plans d'actions montre de grosses faiblesses.

Mon plan d'action sera d'autant plus efficace qu'il sera dédié à un objectif puissant pour moi (ou « SUPER »).

Si mon rêve n'est pas suffisamment motivant, que l'objectif qui en découle n'est pas assez concret, ou que je l'ai transformé en objectif trop raisonnable, il me manque sans doute la motivation, le moteur de l'action.

A quoi bon me donner pour défi d'atteindre un tel but ?
Quel que soit le plan d'action associé, il ne sera sans doute pas valable. Ce serait comme définir un itinéraire qui m'éloigne de ce que je veux vraiment.

La pertinence de mon plan d'action réside dans l'existence très claire de sa cible : ce que je veux atteindre.
Dès que je perds de vue ma cible, je perds le sens de mes actions et ma motivation chute. Alors à quoi bon faire des efforts ?

Le levier de mes actions est mon objectif !

Dès que je ne perçois que les efforts, c'est que je vise non pas mon but mais les moyens pour l'atteindre.
Un exemple relativement courant (et très tendance qu printemps!) est la perte de poids. Souvent pris pour un objectif, c'est assurément un moyen. Je veux perdre du poids pour quelle raison ? Ou mieux pour quel rêve ?
Très souvent, la perte de poids est d'abord un jugement négatif sur soi, donc l'opposé d'un objectif.
Si je me dis que je dois perdre du poids pour pouvoir rencontrer l'amour, j'ai là une belle piste pour mettre en évidence mon objectif « SUPER » qui serait par exemple (en version courte) : « En septembre 2013, je vis une relation amoureuse sincère, sereine et réciproque avec une personne dynamique et agréable. Nous avons des passions communes et partageons des moments de complicité. ». Mon plan d'action consistera à m'octroyer toute la considération que j'attends d'un partenaire et à prendre soin de moi comme la personne qui reçoit de l'amour (et pas de jugements négatifs). Il est important que le plan d'action soit en phase avec l'objectif. Comment viser l'amour en me dénigrant et en me faisant violence ?

Avant de me consacrer à mon plan d'action, je vérifie que le but que je vise me fait vibrer,
qu'il me fait en-Vie... me met en Vie !

Comment en être sûr(e) ?
Si je l'imagine atteint, je saute de joie, je pétille, je vibre d'enthousiasme... S'il n'y a pas d'enthousiasme, c'est que j'ai du me tromper de cible, peut-être suis-je resté(e) en mode « bon petit soldat », celui qui avance courageusement vers un objectif qu'on lui a dicté, et qui n'est pas celui que son coeur lui indique.

Une fois que je suis très au clair avec ce que je veux, dépouillé(e) du carcan des « il faut » et de la pression sociale, et donc hyper-motivé(e), je peux établir mon plan d'action !

Sachant que les moyens pour y parvenir sont multiples pour ne pas dire infinis (comme le célèbre « tous les chemins mènent à Rome! ») et que les obstacles ne sont pas tous anticipables, il est probable que mon plan d'action sera révisé à plusieurs reprises. Révisé en fonction du contexte, de ce que je vais rencontrer en chemin... mais pas en fonction du but.

Le but est mon rêve, ce qui donne plus de sens à ma vie, il reste mon moteur.
Il motive les efforts nécessaires à sa concrétisation.

Une fois que je suis 100% au clair avec mon objectif : comment établir mon plan d'action ?

Je peux commencer par faire le point sur ce que j'ai déjà à ma portée : quelles sont mes ressources ? mes expériences, mes compétences, mes connaissances, mes finances, mes disponibilités...

Je fais le bilan de ce qui est déjà disponible et je m'en réjouis.

Ensuite, je fais l'inventaire des étapes à franchir : de quoi ai-je besoin ?

Si mon but est d'être pilote d'avion en 2017, qu'il est défini avec précision (je sais sur quel type d'aéronef je veux voler, dans quelles conditions (quel statut : loisirs ou professionnel, militaire ou civil, quel(s) pays, ...), je me renseigne sur les voies d'accès qui vont me permettre de le réaliser. Quels brevets sont nécessaires ? Où et quand puis-je m'y former ? Quelles sont les écoles à proximité de chez moi, ou quelle est l'école dont je rêve... Je décompose mon parcours afin qu'il reste motivant au fil des étapes à franchir. Ainsi, je peux commencer par me former au vol à vue dans le club le plus proche.

Pour rester motivé et acteur, il est bénéfique d'avancer pas à pas avec des objectifs intermédiaires gratifiants, afin que même les étapes soient motivantes.
Si je me nourris de satisfactions tout au long du parcours, mon avancée sera grandement facilitée.

Si mon objectif est de courir le marathon de New York en 2014 (le 2 novembre), et que je n'ai pas l'habitude de courir, il est clair que cela va me demander des efforts. Pour aligner les heures d'entrainement nécessaires au fil des 18 mois à venir, il est souhaitable que cet objectif me fasse vibrer, me motive !
Qui plus est, pour maintenir les efforts sur la durée, il est important de fixer des objectifs intermédiaires, comme de faire une course de 10km d'ici 3 mois, puis un semi marathon cet hiver...

Mon plan d'action est une fiche de route très concrète.

Pour l'établir il est intéressant d'utiliser un rétro-planning. Tout particulièrement si la date visée est clairement définie.

Comment établir mon rétro-planning ?

Je pars de mon objectif « SUPER » réalisé à telle date (exemple du marathon : 2 novembre 2014) et j'établis mon programme en marche arrière, avec des étapes accessibles. Ainsi, je peux avancer pas à pas tout en restant en lien avec les éléments nécessaires pour atteindre mon objectif en temps. Je dispose de la ligne du temps entre aujourd'hui et mon objectif réalisé. Je peux suivre le fil rouge de mon planning. Bien sûr, je me laisse une marge de réajustement, pour les inévitables aléas.
Plus les étapes sont précises et courtes, tout en restant motivantes, plus il me sera facile de les franchir une à une, en avançant sereinement et efficacement vers mon but.

Me voici chef de mon projet !

En avant marche, avec enthousiasme, et si possible dans la joie... Quelques efforts pour plus de sens.

NB : dans un prochain article, nous explorerons les impacts des choix faits en fonction des bénéfices à court terme et à long terme.

De tout coeur avec vous : pour concrétiser ce qui vous fait vibrer

 BoB 

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