De quoi suis-je coupable ?
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à ma meilleure amie...
pour dépasser la culpabilité
Bonjour à toi (chère amie) et à toi (cher ami !),
et un bonjour spécial à toi qui m'a demandé d'écrire sur la culpabilité (et à ceux qui l'ont demandé implicitement). Enchantée de te répondre, et j'espère que cela te parlera, voire t'aidera à accéder à une nouvelle lecture des situations.
La première idée qui m'est venue en voulant parler de culpabilité a été : « culpabilisation », ou plutôt « auto-culpabilisation ».
En effet, la culpabilité c'est, me semble-t-il « être coupable de... ». Que dire de cela ?
Si je suis coupable, c'est qu'il y a un délit ou un crime reconnu et je peux alors être puni(e) de manière à symboliquement racheter mon erreur.
Que faire quand je suis juge ?
La culpabilisation est bien loin de cela : il s'agit d'attaques directes ou insidieuses, venant de l'extérieur. Je peux m'y opposer en les réfutant, me sentir victime d'une injustice et accuser l'autre (en silence ou en vrai, ou plus souvent auprès d'autrui) de sa cruauté envers moi ou mieux : les ignorer car elles ne me correspondent pas.
Pour ce qui est du « sentiment de culpabilité » ou de l'auto-culpabilisation, il en va tout autrement car là c'est moi qui me juge, sans recours bienveillant et même sans avocat !
Les attaques viennent de moi-même ! Je me reproche des choses, je m'en veux...
Tout est à charge.
Je suis alors bourreau et victime, plus éventuellement sauveteur (par exemple quand je me dis que si je me juge ainsi c'est parce que c'est ce qu'on m'a enseigné).
sacré piège !
J'investis à moi seule le triangle dramatique de Karpman. Pas de quoi créer du bonheur, bien au contraire. Pourtant l'intention initiale est sans doute bonne : je veux m'améliorer. Mais la méthode est terrible, et contreproductive.
J'hésite à évoquer la porte de sortie... de peur qu'elle soit assimilée au piège lui-même.
la responsabilité !
En effet, certains ont tendance à confondre responsable et coupable. Pas d'accord !
Être responsable c'est d'accepter d'être aux commandes de ma vie.
Je décide et j'assume mes décisions.
Oui je peux faire des erreurs et en payer le prix mais une fois que c'est réglé, le solde peut redevenir positif.
Les erreurs font partie de la vie, ce sont des expériences qui ne tournent pas comme on l'avait imaginé. Comment imaginer une vie sans erreurs ? Une vie sans expériences ?
Avec le sentiment de culpabilité, pas question de solde positif : tout se retourne contre moi. Je m'en veux, je m'invective, je me juge...
Alors comment me « racheter » ? Est-ce que je me pose la question ? Et en plus pour me racheter, il faudrait qu'il y ait délit ou crime. Avec l'auto-culpabilisation c'est rarement le cas, c'est plutôt du dénigrement de mes comportements ou même de mes pensées.
C'est de l'anti-confiance en moi.
Alors ce que j'ai d'abord à comprendre c'est que je n'ai pas à me juger ainsi.
Pas plus que les autres ont à le faire.
Ma chance c'est que j'ai le pouvoir de changer cela... et pour cause : c'est moi qui l'ai créé !
Chouette alors, je peux m'offrir ce que je mérite : ce qu'il y a de mieux pour avancer dans ma vie.
Parce que je le vaux bien !
La très bonne nouvelle c'est que cela ne me coûtera rien : c'est gratuit.
Oui, mes pensées sont gratuites ! Je veux dire financièrement gratuites, car par ailleurs elles peuvent être soit des armes dirigées contre moi, soit les outils de ma puissance.
Je crée mes pensées à chaque instant, je suis aux commandes.
Personne d'autre que moi ne peux en décider.
A moi de créer mes pensées dans la direction de mon choix !
C'est l'affaire de chaque instant.
A moi la responsabilité de ma vie !
Vive la liberté d'être moi !
De tout coeur avec vous : pour vivre pleinement
BoB
NB: depuis 2018 www.jepilotemavie.net a pris le relais de BoB
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