Changer ou ne pas changer : est-ce la question ?
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21 novembre, voici 9 ans que CEDRES-D existe, c'est à dire l'exercice libéral de Corinne en tant que coach.
Cet anniversaire est-il signe de longévité, de continuité ou plutôt signe d'évolution ?
NB pour la rétrospective de mars 2021 : depuis 2012, j'ai poursuivi avec passion mon activité de coach et de psychologue du travail mais changé au moins 3 fois de statut, d'adresse, de nom de famille et d'activité : en 2018, CEDRES-D est devenu www.LeaderdeSoi.com.
En 2020, j'ai même changé d'hémisphère ! Est-ce que je tourne désormais dans l'autre sens ?
Finalement, en tant qu'accompagnatrice du changement, c'est peut-être cohérent ;-)
Qu'en est-il de notre vie ?
A quelle vie devons-nous faire face ?
Quel avenir nous attend ?
Et si c'était à nous de le définir au lieu de l'attendre ?
Votre vie vous semble-t-elle rectiligne ? Évidente ? Savez-vous de quoi demain sera fait ? Si c'est ainsi et que vous vous y sentez bien, faites-moi signe pour me permettre de découvrir votre réalité, qui est devenu surprenante de nos jours.
En effet, contrairement à nos ancêtres, notre défi ne semble plus être de savoir si nous allons changer mais plutôt comment nous allons changer ou que faire avec ce qui change autour de nous.
Assurément plus (et bien plus vite) qu'il y a dix ans, un siècle et a fortiori mil an : le changement a pris place dans notre vie.
Nos grands-parents ont peut-être exercé le même métier toute leur vie, sans doute avec le même employeur ou le même statut, et partagé leur vie avec le même conjoint, dans le même lieu, à quelques pas de leurs parents, voire dans la même maison... Sans doute ont-ils vécu dans les mêmes meubles, avec la même décoration (si ce mot avait du sens pour eux) et ont-ils mangé les mêmes plats avec quelques variations saisonnières et quelques exceptions festives...
Qui peut prétendre à cela actuellement ?
Non seulement le changement est devenu la norme,mais son rythme est en croissance perpétuelle depuis plus d'un siècle (progrès technologiques et industrialisation).
Pouvons-nous vivre sans changer ?
Observez vos outils et jouets actuels, ce blog, c'est à dire Internet et tout ce qui va avec, votre téléphone, du fixe au portable, la radio, puis la télévision, que dis-je la TNT, euh le câble et les satellites, le congélateur puis le micro-onde, la carte bancaire, les voitures (si vous avez une voiture récente, essayez de conduire une voiture qui a 30 ans), le GPS... la liste est immense (à vous de définir la vôtre en comparant avec celle de vos aïeux).
Même sans être geek*, vous êtes concerné !
* geek (lire guik) = personne accro des nouveautés technologiques (d'après wikipédia ;-)) service gratuit collaboratif qui a remplacé la vieille et très coûteuse encyclopédie en 20 volumes).
Et si vous compariez ne serait-ce que votre vie 10 ou 20 ans en arrière ?
Comparez (faite votre liste progressivement en vous regardant vivre durant quelques jours) puis
imaginez vous faire marche arrière, sans condition, vous passer de ces » nouveautés ».
Prenez quelques instants pour constater la différence.
Il ne s'agit pas d'évaluer si c'est bien ou mal, mieux ou pire.
Juste de prendre conscience de la différence, de l'impact du changement dans notre quotidien.
Pour autant notre corps lui n'a pas changé. Son rythme et ses besoins évoluent en fonction de notre âge, mais pas de la société. Il a toujours besoin de manger, de dormir, de bouger...
Si vous décidez que le changement n'est pas bon pour vous, comment allez-vous faire pour le neutraliser ? Il faudrait alors même empêcher les autres de changer, vos enfants de grandir ?
Bref, le changement est là tant que la vie est là.
C'est son rythme qui a considérablement changé ses dernières décennies.
La question est donc plutôt de décider comment nous l'appréhendons pour qu'il se révèle agréable à vivre.
Qu'il soit bénéfique pour notre vie, même si transitoirement inconfortable.
Gandhi nous invite à en décider : « soyons le changement que nous voulons pour le monde »
et Neale Donald Walsch, auteur de « Quand tout change, changez tout », nous demande de choisir notre camp :
victime ou créateur.
A votre avis, lequel ai-je choisi ?
Oui c'est bien plus confortable de surfer sur la vague que de se laisser submerger et asphyxier.
Surfer ne signifie pas adopter toutes les nouveautés qui se présentent (laissons ce plaisir aux geek).
C'est plutôt accueillir ce qui se présente, choisir ce qui nous convient et apprécier cette évolution.
Ainsi, si mon meilleur ami part habiter à l'autre bout du monde, j'aurai plaisir à installer « Skype » sur mon ordinateur pour communiquer avec lui.
Au fait, le changement ne date pas d'hier... il a toujours existé, il est inhérent à la vie.
Nous sommes rupture d'équilibre permanente et stabilisation, c'est le principe de la marche (c'est ainsi que nous sommes bipèdes) !
Alors je vais laisser Marc Aurèle (empereur romain né en 121) conclure, avec ce que je nomme « la formule magique anti-stress » :
« donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer les choses que je peux changer, et la sagesse d'en connaître la différence. »
Voici une amorce d'exploration de la question du changement...
A vos commentaires pour aller au-delà.
Et au fait qu'en disent les cartes coach ?
De tout coeur avec vous : pour avancer au fil de la vie et de ses surprises
BoB
Commentaires
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Justement, j'en parlais rien qu'hier avec ma fille de 15 ans, qu'à son age le téléphone était payant à la minute et se trouvait relié à un fil dans la chambre de ma mère, donc impossible d'avoir une conversation intime avec mes amis et surtout ne devant pas dépasser les 10 à 15 minutes, voire moins. Quel progrès immense d'avoir maintenant les communications illimitées et intimistes pour moi comme pour mes enfants, ça serait très difficile de revenir en arrière. Tous les changements ne se font pas forcément brusquement comme la perte d'une personne proche, alors on a le temps de s'y habituer et il vaut mieux car aucun retour arrière n'est possible. On ne peut que aller avec ou être malheureux, pas d'alternative possible. Moi je choisis d'aller avec plutôt que de résister au changement, sauf que je me laisse porter et que je n'agis pas forcément pour aller plus vite que le courant, histoire de choisir ma direction, alors je choisis de laisser mon pouvoir aux autres, c'est mon plus grand défaut, ma faiblesse. Le tout est de savoir ce que l'on veut changer et comment s'y prendre, pour moi c'est la méthode douce, le pas à pas, donner un coup de rame de temps en temps pour donner plus d'élan à mon embarcation et finalement dépasser la vitesse du courant, tout en suivant le courant car il sait très bien éviter les obstacles. Je peux vous en parler d'expérience car j'ai fait du kayak de rivière durant qqs années.