Solitude : es-tu mon amie ?
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« Ne crains pas la solitude lorsqu’elle croise ton chemin.
Elle te donne l’occasion de te retrouver avec toi-même et de te fortifier. »
anonyme trouvé sur http://lesbeauxproverbes.com/2013/04/10/ne-crains-rien/
Commençons par une définition : solitude n.f. : État de qui est seul momentanément ou habituellement. Source Larousse.fr
Qu'est-ce que la solitude ?
Au-delà de la définition, il me semble que c'est plus particulièrement utilisé pour définir mon état intérieur face au fait d'être seul ou même de se sentir seul. Solitude est surtout utilisé pour caractériser mon attitude intérieure. Je peux être seule sans éprouver de solitude, et je peux ressentir de la solitude tout en étant accompagnée. Ne parle-t-on pas « d'un grand moment de solitude » pour qualifier une situation où on se sent seul au milieu des autres parce qu'on a l'impression d'être en décalage du fait de notre comportement ou simplement de nos pensées. Et autant que je sache cela décrit plutôt un moment désagréable...
Comment la solitude peut-elle être hostile : mon ennemie ? Ou bénéfique : mon amie ?
Merci à Chantal qui m'a incitée à écrire sur ce sujet grâce à son festival d'articles... (lien infos)
Il me semble qu'avant tout, c'est mon attitude intérieure qui détermine mon vécu. C'est à dire que c'est mon interprétation d'une situation qui va conditionner mes pensées, mes paroles et mes actes... et qui va réactiver mes émotions.
Quand vous êtes seul : ressentez-vous de le solitude ? Toujours, souvent, parfois, jamais ?
Il y a fort à parier qu'il y a plein de moments où vous êtes seul sans même vous en rendre compte et donc sans éprouver de solitude...
Peux-être que « solitude » est plus souvent utilisé pour définir les moments où se sentir seul est pesant.
C'est quand je suis seule que je peux écrire un article de BoB... donc sans solitude pas d'écriture !
Et pourtant en écrivant je ne me sens pas seule, je suis même intensément avec vous !
Pour un « introverti », la solitude est salutaire (cf article rencontre de Julien (lien article)), c'est un moment essentiel de ressourcement.
Pour un « extraverti », cela risque d'être un moment pesant ou même angoissant.
Comment se fait-il que dans des circonstances similaires, un moment de solitude soit vécu comme dérangeant ou satisfaisant ? C'est mon interprétation qui en décide !
Il est donc en mon pouvoir de faire évoluer cela... si j'en ai envie.
Ps question pour autant de « gérer ses émotions » comme certaines formations le proposent. Simplement de les accueillir, de les accepter. Si je suis mal à l'aise, que j'ai peur, que je suis en colère : c'est OK. C'est ce que je ressens, cela me donne une information sur moi-même.
Quand elles sont accueillies, les émotions (lien article) sont fugaces. Une fois que je l'ai prise en compte mon émotion peut se transformer en source de mouvement (e-motion) : elle m'indique le chemin, vers quoi j'ai envie d'aller. Je peux alors passer aux commandes : piloter ma vie.
Une fois que j'ai choisi ma direction, je peux éventuellement « faire comme si » (lien article) je me sentais capable d'y aller.
Dès que je me projette, mon regard se pose ailleurs et ma posture change : j'accède à une nouvelle situation, une nouvelle réalité ! Quel est son avantage ? Je viens de la choisir. C'est moi qui décide !
Au lieu de cela, souvent je me laisse définir par mes habitudes, pour ne pas dire mes conditionnements. Avec des interprétations qui peuvent être du genre : « Quand je suis seule c'est que les autres ne s'intéressent pas à moi. » les émotions qui en découlent vont alors être issues, non pas de la situation (être seule) mais de mon interprétation de la situation (ce que je pense que les autres pensent). Une preuve en est que parfois je suis seule sans même m'en rendre compte et que cela ne me pose alors pas de problème car je suis bien avec moi-même.
Donc c'est en changeant mon analyse de la situation que je change mon vécu.
Un frein majeur c'est que nous avons souvent tendance à être accros à nos habitudes, au point de les annoncer comme immuables : « je suis comme ça, sinon ce ne serait pas moi. »
Parfait si ce que je vis me plaît, logique de revendiquer ce qui me convient.
Mais qu'en est-il si cela me dérange ? Pourquoi vouloir m'accrocher à ce qui ne me sied pas ? Si j'en suis esclave, c'est de mon plein gré (en fait seulement à partir du moment où j'en ai conscience...)
Une fois que je sais que la clé existe et qu'elle est accessible : pourquoi resterais-je en cage ?
A moi d'explorer de nouvelles options, de nouvelles émotions...
Et si je jouais avec ma solitude comme avec une amie : ma meilleure amie, celle qui sera toujours à mes côtés : moi-m'aime !
Cela ne veut pas dire de me limiter à la solitude, je suis un animal social, j'ai aussi besoin de rencontres.
Mais au moins savourer mes moments de solitude, y voir des ressources.
Belle amitié avec vous...
CoCoach pour BoB www.objectifBonheur.com
pour en savoir plus sur "faire comme si" : Jetez-vous à l'eau, Richard Wiseman, Interéditions, 2013
et pour découvrir la puissance de notre comportement sur notre état d'esprit, je vous recommande vivement de visionner le TED d'Amy Cuddy : https://www.ted.com/talks/amy_cuddy_your_body_language_shapes_who_you_are?language=fr#t-27313
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