Histoire d'oser

            à ma meilleure amie...  
Histoire d'oser

  Bonjour,
Que t'écrire sur « oser » ? J'ai adoré ta demande, et cela fait 3 semaines qu'elle germe en moi. Voici ce qu'elle m'inspire.
D'abord : Merci de m'inciter à écrire, occasion d'aller à ma rencontre et à ta rencontre...
Quelle surprise que tu me demandes cela, toi qui semble si à l'aise avec la vie.
Mais n'est-ce pas notre histoire à tous et encore plus à toutes ?

Question d'éducation et d'habitude comme le décrit si bien Blandine Metayer dans « Je suis TOP »?  découvrir son spectacle sur http://www.jesuistop.fr/ 

Cette question nous interpelle tous à un moment donné, et plus particulièrement quand le sujet nous tient à cœur.
Pour autant, qu'en dire ? Que dire que tu ne saches déjà ?
Probablement rien de plus... Est-ce là une piste pour ne pas oser répondre à ta demande ?
Vois comme le mécanisme peut insidieusement se mettre en place ! Pour ne pas oser répondre...

Mais si tu m'as interpellée c'est parce que j'aime oser. Alors je me lance...
J'aurais mille choses à partager pour transmettre mon enthousiasme et ma conviction que nous avons tous à gagner à oser. Je pourrais empiler les arguments... Mais pour une lettre cela ferait trop ! A moi de gérer le format, un défi parmi d'autres.
Et, à vous chers lecteurs de me guider vers le format qui vous convient le mieux.

  Que puis-je oser en dire ? 

 Donc savoir n'est pas suffisant, c'est juste un peu plus culpabilisant car quand je sais, en prime je m'en veux de ne rien faire.
Bref si vous pensez ne pas savoir n'allez pas lire cet article au risque de rajouter de la culpabilité !

Aux chiottes la culpabilité : oui c'est sa destination, car c'est un truc que j'ai ingéré, digéré, ruminé et qu'il est temps d'évacuer !
En bref : les « il faut », « je devrais »... censés me pousser à agir, ne constituent en réalité que de puissants freins à l'action et d'énormes charges psychologiques.

En tant que coach, je me suis parfois vue comme une chasseuse de « il faut » et...
une dénicheuse d'envies.
J'ai constaté à quel point tous ces « il faut » plombaient mes clients alors qu'entrouvrir la piste des envies leur donnaient de l'énergie. Il est vrai que certains ont depuis si longtemps enfermé leurs envies dans un cagibi blindé, et donné le pouvoir, que dis-je la dictature aux « il faut » qu'ils sont persuadés ne jamais avoir eu d'envies, ou alors il y a si longtemps qu'ils n'imaginent pas qu'elles peuvent avoir survécu.
Ainsi, c'est parfois un choc frontal de la vie avec ce que l'on a coutume d'appeler une épreuve qui nous redonne accès à ce qui nous fait vibrer. Ce choc peut prendre la forme de la maladie, de l'accident, de la rupture, du deuil... Ces épreuves recèlent souvent de merveilleux cadeaux que certains vont oser déballer !

Regarder ces épreuves en face, sans leur enlever la part de souffrance, sans masquer les émotions qu'elles génèrent, et y découvrir petit à petit un message est un puissant moyen de les dépasser (ce sera sans doute l'objet d'une autre lettre). Cela s'appelle l'acceptation.
L'acceptation est une ressource extraordinairement puissante pour se libérer et avancer.
En effet, accepter ne veut dire ni approuver, ni subir.
Accepter c'est accueillir ce qui est et y faire face avec bienveillance pour soi et respect pour autrui. Contrairement à son acception commune (le sens que les gens lui donnent, hihi c'est drôle cette similitude de mot) : c'est considérer la situation aussi douloureuse soit-elle, au lieu de la fuir, de la dénigrer, de la rejeter, et se préparer à agir en direction de ce qui compte pour soi, malgré cette épreuve (et bien plus tard je dirai peut-être « grâce à » elle).

Alors pour en revenir à OSER (telle la ROSE que le Petit Prince avait à apprivoiser, cf. St Exupéry) :

En général, cela commence par « qui suis-je pour vouloir faire ceci ou cela ? ».
Comment prétendre en avoir les compétences ? Qui dit que j'en suis capable ?
Et aujourd'hui la question à explorer est : « Qui me dit que je n'en suis pas capable ? »
Qui me donne ces conseils de restriction que je suis avec crainte ?
Autrefois il s'agissait peut-être de mes parents, professeurs... mais désormais c'est le plus souvent ma meilleure ennemie (tu la connais aussi, c'est le revers de ta meilleure amie). Oui osons avouer que c'est soi-même !

En fait, je me demande pour quoi tu n'oserais pas.
Car si on y regarde de plus près, chacun(e) a ses envies propres : ce que j'ai envie de faire et que je me dissimule derrière des « je n'ose pas » ou « je n'en serais pas capable » ou « si je pouvais »... cette envie est belle et bien issue de moi. Et pas facilement interchangeable avec celle de mon voisin, elle est très personnelle, spécifique. Alors comment est-il possible que ce qui me paraît important, ce qui suscite mon énergie, ne soit qu'un piège que la vie me tend ?

Comme Marianne Williamson, je suis convaincue que si j'ai une idée, une envie, elle est là pour que je m'en occupe, même si, pour l'instant, cela me paraît des plus irréalistes.

Pour m'en convaincre, il suffit de regarder un peu en arrière, que ce soit dans ma vie ou dans la société. Ce qui existe aujourd'hui est le fruit de maints projets irréalistes du passé. Il paraît que les chevaux ont été remplacés par des moteurs à explosion, que des hommes ont marché sur la lune, qu'il existe des téléphones sans fil avec des écrans sur lesquels arrivent des informations gratuites du monde entier (on appelle cela Internet)...

Bref le monde dans lequel je vis et ma vie est faite d’événements qui ont été irréalistes avant de se réaliser. Cela n'est-il pas du à des personnes qui ont été assez folles pour suivre leurs envies, envers et contre tous ?
Comment aurais-je pu imaginer, il y a 20 ans, écrire des messages à des gens que je ne connais pas et qui se situent je ne sais où ? Cela s'appelle désormais un blog. Il y a tant de trucs irréalistes autour de nous que les mots ne suivent pas, il faut en inventer de nouveaux.

Alors revenons à tes envies.
Sans doute, d'autres personnes ont des envies similaires aux tiennes. Pour autant : est-ce à eux de réaliser tes envies ? Dois-tu leur donner procuration et rester en retrait ? Quel serait alors ton sentiment ?
N'y a-t-il pas plusieurs philosophes, plusieurs boulangers, plusieurs fabricants de téléphones, plusieurs stylistes, etc ? Cette multiplicité est-elle un problème ?
Pourquoi ne serais-tu pas à la hauteur de tes envies ?
Pourquoi ne serais-tu pas assez compétente ? Qui dit cela ?
La question a déjà été posée... et explorée quelques lignes plus haut.
Alors qui décide pour toi de ce que tu as à faire, de ce qui est raisonnable ?
Si ce n'est toi, s'agit-il de personnes que tu estimes, dont tu admires le parcours, à qui tu voudrais ressembler ?
- Si c'est le cas, il est probable que ces personnes t'aident à te réaliser, à vivre avec enthousiasme la vie dont tu rêves. Et aussi qu'elles te laissent libre de tes décisions !
- Sinon, pourquoi confier ton pouvoir à des personnes qui, sans doute sous couvert de te protéger, t'étouffent, te freinent ou te limitent ? Observe-les (c'est en général plus facile que de se regarder soi-même), il est probable qu'elles investissent dans leurs peurs au lieu de contacter leurs envies. Est-ce que tu veux suivre ?
Si non : STOP

et passe à SPOT : c'est à dire tourne l'éclairage sur ce que tu veux.
Mets la lumière sur tes envies, ce qui te tient en-Vie, ce qui te fait vibrer et

OSE : vas-y, commence à investir sur toi.
Et si tu consacrais 5% de ton temps à y croire ! À croire en toi, en tes envies ?

Concrètement c'est quoi 5% de ton temps ?
Si tu disposes de 16 heures par jour (soit 24h – 8h de sommeil) ces 5% pour toi constituent 48mn par jour.
Cela fait 5h36 par semaine et 291 heures par an. De quoi faire quelques pas en direction de ce qui te tient à coeur.

Ce qui peut être rassurant c'est qu'il te restera 95 % de ton temps pour continuer à faire le reste, pour rester raisonnable, pour les « il faut »... !

Si tu te dis que pour commencer 5% c'est trop. Tu peux descendre à 3% : cela te fera 29mn par jour ou avec 1% cela te fera 10mn. En deçà, c'est que tu te fiches clairement de toi !
Par contre si cela te semble trop peu, c'est sans doute que tu consacres beaucoup plus de temps à tes projets ? Bravo. Comment te sens-tu ?

Si c'est un début je te conseille 5%, c'est un seuil symbolique et puissant.
Juste 5% de ta vie pour oser ce que tu te refusais jusque là, ce à quoi pourtant, au fond de toi, tu crois.

5% pour oser être toi !
Juste 5% de confiance en toi, au quotidien...
Cela te laisse 95% de latitude pour le reste.
C'est juste 5% d'expérience nouvelle. Un investissement concret sur toi.
Alors qu'en dis-tu ?

Es-tu prête à investir 5% de ta vie dans tes envies ?
Qu'est-ce que tu risques ?
Voici le moment d'oser !
Une chose est sûre : tant que tu es capable de lire ces lignes, il est encore temps, non il n'est pas trop tard car je te l'affirme : tu es en-Vie !

5% pour ouvrir le cagibi de tes envies et y découvrir l'horizon de tes rêves...
Puis petit à petit pour agir pas à pas, avec de plus en plus de confiance, vers leur concrétisation.
Juste 5% de ta vie consacrés exclusivement à toi...
et je sais d'expérience que c'est pour offrir le meilleur de toi au monde !
Marianne Williamson le dit mieux que moi: 2ème chance de lire son texte

Bon début, qu'en dis-tu ? En tout cas, le faire c'est OSER !C'est concret, et même réaliste.

Place aux commentaires pour poursuivre l'échange,
voire découvrir des envies qui ne demandent qu'à exister.

Pour quoi des commentaires ?
Parce qu'Oser évoque aussi interdire, ou m'interdire, c'est là un revers...
à moins de transformer interdire en inter-dire c'est à dire partager mes dires (antidote)

Qu'est-ce que je n'ose pas ? Qu'est-ce que je m'interdis ? Pour quoi je me refuse à ma vie ?
Ou : qu'ai-je envie de partager, d'inter-dire ?

En résumé : Oser n'est-ce pas « juste vivre sa vie » ?
Oser être soi
Agir en direction de ses envies,
dans le respect de ses valeurs.
Suivre la voie de son cœur avec respect, persévérance et de plus en plus de confiance

En prime, pour un petit coup de pouce musical, voici mon hymne à la confiance en soi, et justement il s'appelle « OSE ». Merci Yannick ! 

Dès aujourd'hui : Osons les 5 premiers % de Vie en plus !

 De tout coeur avec vous : pour oser ma vie, en conscience

 BoB 

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