Lettre à ma meilleure Amie...    Chacun de vous la connait, pour l'identifier voir N.B. ci-dessous

Le pouvoir de mes nuits ou de l'utilité du sommeil

Je me demande s'il en est de même pour toi mais...
je me réveille souvent avec la même énergie, ou la même émotion, ou le même genre d'idée qu'en m'endormant (voire avec le même mal de tête!).

Si c'est une intense sensation de bonheur, quelle belle nuit, quel bon réveil.
Si c'est de la colère, aïe, aïe, aïe !

Consacrer de 5 à 10 heures par jour de vie, selon que je suis un petit ou gros dormeur, à une émotion, une idée, un état d'esprit : c'est impressionnant. Quelle intensité !

D'accord, c'est inconscient, mais cela est.
D'accord, pas sûr que cela soit toute la nuit, si tu te réveilles souvent en cours de nuit tu peux peut-être en témoigner.

Mais que cela dure toute la nuit ou juste une partie de ces heures, ou même juste au moment de l'endormissement et du réveil, je me dis que j'ai tout intérêt à choisir la teinte émotionnelle de ma nuit, et de mon début de lendemain.

Si je n'ai pas conscience de ce mécanisme : je subis mes choix !

Alors que faire ?


N.B. :
« ma meilleure amie » est au féminin car j'écris au féminin, si toi lecteur alors lit simplement « mon meilleur ami » car notre meilleur ami, le premier, l'éternel : c'est d'abord nous-même !


lire la suite  

 Comment m'occuper avec bienveillance de mon sommeil ?

 Si je connais le mécanisme, je peux l'utiliser à mon avantage : je peux choisir la couleur de mes nuits.

Cela suppose quand même d'accueillir mes émotions et de les accompagner.
En effet, ma nuit est souvent le reflet fidèle de mon état émotionnel profond. C'est à dire qu'elle me révèle ce qu'il en est de mes émotions, surtout celles que je préfère ne pas voir...

Ainsi, pour être au clair avec mon sommeil (euh non, en fait il vaut mieux qu'il fasse nuit pour dormir, c'est physiologique), pour bien dormir, il est important d'être en phase avec soi. Si ce n'est pas le cas, j'ai constaté que les insomnies étaient le plus souvent porteuses de messages forts, zappés durant la journée. Très souvent, elles sont des appels au secours du corps ou de l'esprit. Peut-être les insomnies seront le sujet d'un prochain message...

Le sujet de celui-ci est  la teinte émotionnelle de ma nuit.

 J'ai un souvenir lointain de nuits en couple où quand je me couchais fâchée, je gardais mes distances dans le lit et me réveillais à distance. Moi qui dormais à poings fermés, je me réveillais étonnée de l'attitude de mon corps qui semblait avoir gardé le cap émotionnel tout au long de la nuit. Cela m'a beaucoup impressionnée. A l'époque je ne l'avais entrevu que sous le côté négatif : un problème le soir = le même problème le matin !

Depuis, j'ai exploré le versant positif de la puissance de ce mécanisme. Une satisfaction le soir = satisfaction au réveil... sauf si je fais semblant. Mon corps ne se trompe pas. Il ne s'agit pas de se leurrer soi-même mais d'aller à la rencontre de ce qui me correspond. Il est important de contacter ce qui me convient et me fait me sentir bien.

D'ailleurs l'idée de cette lettre m'est apparue au réveil alors que je réalisais que j'avais oublié de me programmer avant de m'endormir. Je me suis réveillée un peu perdue, sans avoir le cap.

Le paradoxe c'est que j'ai transmuté la situation avec l'idée de ce message. Comme quoi il est toujours possible de se rattraper. Oui, si je me mets à l'écoute de moi, il est toujours temps de saisir le message. Les informations se présentent, prêtes à être perçues et exploitées.

Souvent la conscience, ou plutôt la raison, ou même le "bien penser", genre de diktat, prend le pouvoir pour dire que : non ce n'est pas le moment de penser et que je ferais mieux de dormir car j'ai besoin de ces minutes de sommeil.

Or, le sommeil est un grand susceptible, qui ne supporte pas d'être dirigé. Ainsi, plus je me dis que j'ai besoin de dormir ou pire que je dois dormir : plus il s'y oppose.

Cela fonctionne aussi dans l'autre sens : si je veux m'empêcher de dormir, j'ai de plus en plus sommeil. Pour autant, il n'est pas dupe si je cherche à le manipuler, c'est à dire à lui faire croire que je veux veiller pour mieux mieux m'endormir !

 Ainsi, être à l'écoute de mon corps et de ses messages est essentiel pour en tirer le meilleur parti, pour y gagner, en confort et puissance, à long terme.

J'ai aussi découvert que ce phénomène de persistance de mes émotions au fil de la nuit, je peux l'utiliser à mon service : préparer mon lendemain en me couchant.

Comment préparer ma prochaine journée en me couchant ?

Pour préparer ma nuit, qui fera le terreau de ma journée, je contacte ce qui a été bon dans ma journée et je remercie. Une nouvelle occasion d'utiliser la puissance de la gratitude. cf. fiche gratitude dans la page outils

Même si, globalement, je n'ai pas apprécié ma journée, je peux regarder ce qui a été agréable (un sourire, un morceau de pain, un coin de ciel bleu...). Même les détails peuvent devenir signifiants, si je leur accorde mon attention.
Cela me permet aussi de prendre conscience que mon regard peut être multiple et que je peux en choisir la direction.

Autant choisir celle qui me rend service.

Puis j'imagine la journée que j'ai envie de passer demain.
Quelles pourraient être mes sources de satisfactions ?
Que ma prochaine journée soit source de multiples Merci !

Au lieu d'imaginer les ennuis, et les émotions désagréables associées,
autant anticiper le meilleur et me préparer à ce que ma journée se passe bien.

Cela ne me demande pas plus d'énergie et se révèle souvent bénéfique.
et quand bien même cela ne fonctionne pas à chaque fois,
au moins je garde en vue ce que je veux voir advenir plutôt que ce que je crains.

Belles nuits, elles préparent nos jours.

Que votre sommeil alimente votre Vie, de manière à vous réaliser...

Corinne pour  BoB  2 set2 my coach 3www.objectifBonheur.com