de quoi parlons-nous ?

Le premier réflexe est sans doute : c'est quoi ce délire de BoB ?
« je suis adulte, les doudous ce n'est plus mon affaire »..

et pourtant si, à mon avis cet article concerne à mon avis plus de 90% de la population des 16 à 66 ans.

Serez-vous curieux au point de lire la suite...
pour identifier votre doudou et lui permettre de vous aider à cultiver plus de Bonheur
?

Qu'est-ce qu'un doudou ?
En général c'est un objet (objet transitionnel selon les psys) qui nous offre une réassurance émotionnelle. Bref, il nous rassure.

Nous l'emmenons partout avec nous.
Si parfois on l'oublie quelque part, cela nous pose problème, voire nous angoisse.
C'est parfois même la panique ! Il faut le retrouver, au plus vite.

Au départ, on le prend pour gagner en indépendance, pouvoir s'éloigner de sa base sans perdre ses moyens (rester en contact avec sa sécurité). Il peut être utile, nous faciliter la vie.

Puis, il se transforme en contrainte, surtout si je ne peux plus m'en passer. Je dois l'avoir avec moi pour me sentir bien. Du coup, au lieu de me faire gagner en autonomie, il me lie, devient une servitude supplémentaire...

Sans doute avez-vous, comme moi, déjà observé cela chez de jeunes enfants... et pour leurs parents : la recherche effrénée du doudou égaré !

Mais pour soi-même, adulte : qu'en est-il ?

Avez-vous identifié votre doudou ?

Si vous êtes pressé de le découvrir aller de suite au paragraphe qui débute avec ### « Où est-il placé ? »
sinon explorons des possibles, quel peut être mon doudou ?
- un livre ? Non quoique pour moi c'est un peu le cas « jamais sans mon livre » mais ce n'est pas systématique, je peux aller au cinéma sans mon livre et surtout, je change plus souvent de livre que de doudou ;
- mon alliance, ma montre ou un bijou ? Ce peut être le cas mais cela ne concerne qu'une minorité de personnes ;
- la télé ? Non car je ne peux pas l'emmener partout... à moins que mon doudou me serve aussi de télé. C'est possible, en prime !
- une ration de nourriture ou mes bonbons préférés ? C'est le cas pour certains mais pas pour 90% d'entre nous. Et l'oubli est moins angoissant que celui de notre doudou car les sources d'approvisionnement sont multiples : on peut en retrouver facilement en cas de manque...
- idem pour le tabac et autres substances comme les médicaments...
- les clés ? Peut-être si vous êtes du genre à avoir un maxi trousseau avec toutes les clés qui vous sont utiles dans diverses circonstances et donc que vous avez besoin de les transporter partout. Mais sommes-nous 90% dans ce cas ? Non.

Ah oui, j'ai oublié de préciser que c'est un doudou des temps modernes, bien plus récent eu les clés... Il y a 20 ans vous n'en connaissiez sans doute pas l'existence et n'en voyiez pas l'intérêt. Il vous aurait sans doute semblé futile... ou au moins ludique pour certains adeptes des nouvelles technologies.
Et aujourd'hui, pour la plupart d'entre nous, il paraît impensable, et au moins difficile, de s'en passer. Ouahhh, la vie change vite !

Alors vous avez trouvé ?
Dois-je préciser que c'est un esclave de l'alimentation électrique ?
Il y a 10 ans, il n'avait besoin de se nourrir que toutes les 2/3 semaines, puis ce fut tous les 10 jours. Et désormais c'est bien plus souvent que cela, souvent quotidien, mais je vous l'accorde il en fait beaucoup plus aussi.

 

###   « Où est-il placé ? »

dans votre sac ? dans votre poche ? près de votre cœur ?
ou à votre oreille ?

Oui c'est lui, vous y êtes : notre téléphone portable !

Comment ça vous ne l'aviez pas encore perçu comme un doudou ?
Moi non plus avant qu'Alain Bosetti interpelle l'assistance d'une de ses fameuses conférences sur le réseau (NB : Alain Bosetti est le créateur de place des réseaux).
Cela fait quelques années de cela, et j'ai toujours gardé cette idée en mémoire... elle me semble se confirmer de plus en plus.

Qu'en dites-vous ?

Si vous me connaissez, vous imaginez bien que je ne vais pas en rester à ce constat de dépendance.

Je vise l'autonomie pour chacun : c'est à dire être en phase avec soi-même, en toute circonstance.
Cela veut-il dire que je dois me sevrer de mon doudou ?
Là je vous laisse imaginer si c'est possible, si ce serait un plus pour vous.

Comme le disait déjà Paracelse :
« 
Tout est poison, rien n'est poison ; ce qui fait le poison c'est la dose. »
Qu'en est-il pour votre téléphone : quelle est la dose ?

A chacun sa solution (sa dose) : là est l'autonomie.

Notre première étape est de prendre conscience de la relation que nous entretenons avec notre téléphone : ce lien fort, parfois jusqu'à l'entrave.

Si du jour au lendemain cela s'arrêtait, du genre méga panne de réseau ou perturbation électromagnétique généralisée ou autre « catastrophe », je vous laisse imaginer la panique de départ... avant le calme une fois la situation acceptée.

Mon invitation du jour est de mieux connaître notre relation à cet objet (relativement nouveau et devenu presque indispensable) et de décider du rôle que nous lui demandons de jouer dans notre vie.

Oui « demandons » car une fois que ce n'est plus un doudou, objet émotionnellement indispensable, je peux décider de ce que je vais en faire et l'utiliser, ou pas, selon les circonstances.
Je peux alors définir des priorités et gagner en liberté.

 dos8

et même si je peux l'utiliser pour me rappeler à moi : alors je le transforme en doudou officiel. Il est alors utilisé, en plus de ses fonctions habituelles, pour m'aider à gagner en autonomie, pour me focaliser sur ce que je veux, mes objectifs. Suggestion pour cela : mettre une image ou citation importante pour moi sur l'écran d'accueil et/ou de veille de mon téléphone. Je vais voir ce message très souvent, à chaque utilisation du téléphone et cela me rappelle à moi !
Mon téléphone devient alors une puissante incitation à suivre ma voie, celle que je m'offre. Merci mon outil (doudou nouvelle fonction).


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Corinne pour  BoB  2 set2 my coach 3

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