de quoi suis-je victime ?

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            à ma meilleure amie...  
de quoi es-tu victime ?

  Bonjour,

Aujourd'hui j'ai envie de t'interpeller sur un sujet que tu ne m'as pas demandé d'aborder... et pour cause.

En effet, pour en parler, il faudrait presque l'avoir dépassé (la prise de conscience invite à le désactiver). C'est un piège subtile. Subtile, car on croit qu'il est tendu par les autres alors que nous le tissons nous-même.
C'est le fait de se croire victime.

Se regarder pour se libérer ?    

Dès que j'imagine (et en général je me plains) que les circonstances ou les autres sont responsables de mon inconfort, de mes problèmes, de ma souffrance : je me pose en victime. Je place alors mon pouvoir (et ma vie) à l'extérieur : sur les circonstances (la météo, la circulation...) ou sur les autres (qui (se) conduisent mal, me veulent du mal, me négligent...).

Et même, dès que je me sens non-responsable de ce que je vie, je me pose en victime.
Oui je viens là parler d'une question de poids, que nous connaissons tous à des degrés divers, que nous activons tous à un moment ou un autre.

Est-ce confortable d'être victime ?
Sans doute que non... et pourtant, nous sommes si nombreux à utiliser cela.
Cela nous offre des bénéfices et est censé nous dédouaner de nos responsabilités : c'est à cause de ...
Souvent, nous nous mettons en mode victime juste par habitude et par méconnaissance du mécanisme que cela active. Surtout par méconnaissance de notre pouvoir personnel.
Et aussi, il faut dire que c'est un statut valorisé par les média. Ils adorent faire grand cas de ce qui va mal, et mettre en avant nombre de victimes, et de coupables...

Oui car le statut de victime va avec celui de coupable (ou bourreau), et aussi celui de sauveteur. Cela a été décrit comme le triangle dramatique de Karpman. Un mécanisme expliqué en communication. Peut-être en as-tu entendu parler, il est très prisé. C'est un triangle piège : tu y es soit victime, soit bourreau, soit sauveteur. Piège car il ne permet pas d'imaginer résoudre la difficulté. Son caractère dramatique est figé. Alors à quoi bon ?

J'ai découvert qu'il est possible d'en sortir... en prenant de la hauteur : c'est la position « responsable ».

Comment s'en sortir ?

En se considérant comme 100% responsable de sa vie.
Ce n'est pas qu'une formule : c'est une possibilité et cela fonctionne.
La formule associée est « responsable et pas coupable » (elle a eu ses heures de gloire médiatique dans les années 80) : elle est importante aussi.

En effet, il ne s'agit pas de passer du statut de victime à celui de bourreau (coupable) !

Si je choisis la pleine responsabilité, cela ne veut pas dire non plus que je ne ferai plus face à des déconvenues, à des problèmes, et assurément pas que je ne souffrirai plus.
Mais je ferai face à ce qui se présente avec bien plus d'assurance.
Je reconnaitrai que c'est de moi qu'il s'agit (et pas que des circonstances ou attitudes d'autrui).

Si je me considère responsable de tout ce qui m'arrive : je décide de ce que je fais de ce qui m'arrive.
Je passe aux commandes de ma vie, je pilote ma vie.

Je me demande si j'ai été claire ?
Bienvenue à tes commentaires et questions pour aller au-delà de ces premières réflexions.

A toi de décider, ou pas, de sortir par le dessus du triangle dramatique de Karpman, en t'élevant au statut de « responsable de ta vie ».

Bonne exploration de cette position, qui à long terme est bien plus confortable.

Alors : victime ou pilote ? 

 De tout coeur avec vous : pour oser ma vie, en conscience

 BoB  2 set2 my coach 3

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Ce site est animé par Corinne TANGUY, psychologue du travail et coach depuis plus de dix ans. Riche de ses compétences, son expérience, et des multiples exemples de ses clients, elle propose désormais des outils à tous ceux qui désirent prendre leur vie en main, aussi bien à titre personnel que professionnel.   Elle a créé My-coach'kit et BoB pour que la puissance du coaching soit accessible à qui le veut. Chacun peut avoir son coach sous la main !

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