Changer ou ne pas changer : est-ce la question ?

Posté par le dans Blog objectif Bonheur
  • Taille du texte: Agrandir Réduire
  • 0 commentaires
  • Imprimer
  • Signaler cet article

C'est en soi que se trouvent les vraies graines du changement.
et si c'était vrai ? Oserais-je semer de telles graines ?

 Avez-vous déjà réussi à ne pas changer durant un certain moment ?

À porter les mêmes vêtements, à dormir dans les mêmes draps, à effectuer les mêmes tâches, à manger le même repas... à respirer le même air ?

Comme le dit le proverbe « ce n'est jamais la même eau qui passe deux fois sous le pont ».
Nous ne sommes jamais semblables, pas même à nous-même !

Bouddha le pointait déjà en son temps, il y a bien longtemps :

« Rappelez-vous bien, mes enfants,
qu’il n’existe rien de constant si ce n’est le changement. »

Le changement est inévitable, c'est la nature de la vie.

Imaginez qu'on ne change pas de la naissance à la mort : qu'en serait-il ?

Nous serions encore des nourrissons ! Bref nous avons un peu changé.

Peut-être que notre ADN est identique (ou alors est-ce qu'on ne sait pas encore en décoder les subtiles changements), mais on sait que même nos chromosomes évoluent. Nos cellules changent, certaines meurent et d'autres apparaissent, elles vieillissent aussi. Bref changement à tous les niveaux, du micro au macro.

Chance : nous n'avons même pas à y penser, cela se fait tout seul. Nous l'acceptons.

Nous grandissons, murissons, vieillissons... et alors ?
C'est un cycle parmi les multiples cycles de la vie.

Donc le changement est naturel, et globalement nous nous y adaptons plutôt bien.
Parfois en râlant, expertise française, dont parle si bien Christine Lewicki !

Alors pourquoi pointe-t-on si souvent notre résistance au changement ?

Il y a les changements prévisibles ou prévus (par exemple : on sait que l'automne succède à l'été),
et les changements inattendus ou ceux qui suscitent la peur.
Ces changements-là nous font réagir, souvent plus que de raison. Ils nous agitent.

Heureusement que nous ne nous révoltons pas à chaque changement de type jour/nuit !
Que d'énergie cela nous demanderait.

La clé pour bien vivre le changement, c'est l'acceptation.

À ne pas confondre avec approbation, ni même avec capitulation.

Les changements qui suscitent nos résistances, notre rébellion, et souvent de très fortes émotions sont les changements imprévus ou non souhaités :
- un événement climatique hors norme : orage, neige, tempête...
- une rupture, qui supposera un deuil : licenciement, séparation, décès...
- une réforme qui va transformer nos conditions de vie ou de travail...

Que faire alors ?
Subir, se débattre ou existe-t-il d'autres possibles ?

Souvent l'énergie que je mobilise est issue de l'impression de ne pas avoir le choix.
Si je crois que ma seule alternative est entre soumission et rébellion. J'opte, en mode passif, pour la soumission ou, en mode actif, pour la rébellion.

Et s'il existait d'autres possibilités ? Que ferais-je ?

En fait, soumission et rébellion ne sont que les extrémités d'un axe sur lequel je dispose d'une grande latitude de positionnement.
De multiples options sont accessibles quand je change mon regard sur la situation.

Changer ce regard, suppose d'abord de regarder !
C'est ce que j'assimilerai à l'acceptation : c'est à dire considérer la situation en acceptant ma responsabilité afin de choisir mon positionnement en mode créatif.
J'ose alors explorer ma liberté d'être.

Cette posture qui accueille le changement, même s'il n'est pas voulu, permet d'avancer en s'adaptant progressivement à la nouvelle donne. Et mieux encore en créant de nouvelles opportunités.

« Ceux qui refusent de changer sont déjà morts, car la vie, c'est l'éternelle métamorphose. »
Jules Supervielle

Ne nous méprenons pas, cela ne veut pas dire que c'est facile, et ce n'est sûrement pas une attitude passive. Mais c'est vraiment facilitant, et assurément plus facile que de résister.

Ce qu'on appelle « résister » correspond en général à refuser que cela change.Ou même piloter en prenant le passé pour guide.
Et si le changement nous donnait accès à du mieux ?
A quoi pourrais-je l'utiliser, vers où l'orienter ?

L'acceptation consiste à avancer vers mon objectif, à garder mon cap, en apprivoisant les courants, en les utilisant comme une énergie nouvelle, jusqu'alors insoupçonnée.

Notre pouvoir, notre ressource est de considérer ce qui existe entre les extrêmes...
Entre soumission et opposition, nous disposons d'une grande latitude et en particulier l'action orientée : choisir notre direction !
Autrement dit, je choisis de piloter ma vie.
Je choisis mon cap et regarde dans cette direction.
En pilotage, c'est mon regard qui détermine la direction.
Ainsi, si je regarde ce qui est dépassé, j'investis dans ce qui n'a plus lieu d'être.
A moi de créer mon à-venir, à partir de ma Vision de la vie, de ma vie.

Le cap de ma boussole est  :
« Contribuer au mieux-être, objectif Bonheur bien sûr ! » 
ou « Aider les gens à piloter leur vie »

et vous, quel est votre cap ?

Quelle est la source de ce sujet aujourd'hui ?

Une raison très concrète :
la réforme de la formation professionnelle qui est en cours de mise en place.
Cette réforme est de grande ampleur.
Par exemple : disparition du D.I.F. (Droit Individuel à la Formation) au 31 décembre 2014.
Il sera remplacé pour chaque « actif » par le C.P.F. (Compte Personnel de Formation). Ce compte donnera accès à des formations diplômantes ou qualifiantes. Ainsi, le domaine de la gestion de carrière en est exclu, ce qui a un impact majeur sur mon activité professionnelle.

Comment, en 2015, pourrez-vous avoir accès à des prestations de type « bilan de compétences » ?
Je n'ai, à ce jour, rencontré personne qui réponde à cette question.

Oui le changement est la norme : à nous de nous y adapter, et de l'utiliser pour avancer sur notre chemin de vie.
C'est ce que je me propose de faire. Saisir l'opportunité même si l'horizon reste pour le moins flou.

Quant à vous, si vous désirez bénéficier de votre D.I.F. pour faire, par exemple, un bilan de compétences, c'est le moment de foncer !
Il vous reste moins de 3 mois pour valider la démarche.

« Nous devons être le changement que nous voulons pour le monde. »
Mahatma Gandhi
Cela commence donc par nous...

Quant à moi, il me reste un peu de temps pour réajuster mes activités en gardant mon cap : « Aider les gens à piloter leur vie.»,
et donc aider, les personnes qui le souhaitent, à identifier leur cap
.

Côté expérience de changement, j'ai été impressionnée par l'expérience d'une personne qui m'est proche et qui m'a prouvé ces jours-ci, si besoin était, que d'embrasser le changement au lieu de lui résister est très puissant, et extrêmement facilitant. C'est embrasser la Vie...
et incarner :

« dans l'évidence, la vie danse ! »
Merci pour ce slogan dont j'apprécie la pertinence et l'efficacité.

NB : Cet article est centré sur les changements issus de l'extérieur, que certains appellent « subis ». Pour ce qui est des changements que nous voulons mettre en œuvre, c'est un autre sujet... à suivre si cela vous intéresse.

 Corinne pour  BoB  2 set2 my coach 3www.objectifBonheur.com

 Pour recevoir les nouveaux articles en avant-première : abonnez-vous aux twitts @plus_de_bonheur

Et depuis peu BoB prend place sur FaceBook : recherchez-le avec "objectif bonheur" et vous verrez sa bobine.  https://www.facebook.com/ActionBonheur?ref=hl

et si ce n'est pas encore fait : abonnez-vous en ligne aux messages (en complétant votre nom et adresse email dans l'encart à droite de l'écran) : vous recevrez deux ou trois courriel par mois pour vous signaler les nouveaux articles.
NB : je vous promets que votre adresse ne sera utilisée que par BoB !

Notez cet article:

Ce site est animé par Corinne TANGUY, psychologue du travail et coach depuis plus de dix ans. Riche de ses compétences, son expérience, et des multiples exemples de ses clients, elle propose désormais des outils à tous ceux qui désirent prendre leur vie en main, aussi bien à titre personnel que professionnel.   Elle a créé My-coach'kit et BoB pour que la puissance du coaching soit accessible à qui le veut. Chacun peut avoir son coach sous la main !

Commentaires